Colton Wales [ADMIN]

Nom : Wales

Prénom : Colton

Sexe : Masculin

Date de Naissance : 20 Juillet 1857

Âge : 24 ans

Nationalité/Origine : Américaine, mais ses grands-parents paternels viennent d'Angleterre.

Métier : Mercenaire




Description Physique : Certes, il serait bien difficile d'affirmer que Colton est le plus costaud des hommes. Bien au contraire, petit et très mince, le jeune homme possède possède des cheveux d'un noir de jais coupés à mi-longueur, ce qui fait qu'ils lui tombent parfois sur les yeux. Son regard, hypnotisant, est souligné par le fait qu'il ne cille quasiment jamais, ce qui peut mettre mal à l'aise certaines personnes. Cela dit, cela ne le gêne aucunement pour son travail. Par ailleurs, il porte une barbe de plusieurs jours, dont certaines femmes avouent qu'elle lui confère un charme sauvage. Autre chose, il porte toujours un petit sac noir en bandoulière, pratiquement invisible sous son manteau, contenant plusieurs livres, qu'il aime à lire lorsqu'il se repose.

Style Vestimentaire : Le style vestimentaire de Colton est particulièrement simple. Du moment qu'il peut se vêtir sans avoir l'air d'un idiot du village, il se moque d'être ou non chic. La plupart de ses vêtements, ainsi que son long manteau, sous lequel il dissimule toutes ses affaires, sont noirs, excepté une chemise blanche, dissimulée sous un veston, noir également. Enfin, son chapeau est également aussi noir que la nuit. Par ailleurs, Wales aime les armes à feu. En plus d'une carabine Winchester attaché dans un “holster” spécialement construit pour être dans le dos de son manteau, et ainsi rapidement accessible, il possède également deux ceinturons remplis à ras bord de munitions, dont chacun possède un colt 45 froids comme la mort, en argent ciselés. Mais le plus impressionnant reste cette arme Européenne, qu'il est parvenu à acheter à prix d'or à un vendeur : Un Mauser. Ceci dit, cette arme automatique est dissimulée et ne sert que dans les occasions les plus desespérées...

Caractère : Quand on entend sa réputation de mercenaire taciturne, sans compassion ni émotion à l'égard des autres, on le craint évidemment, quelle que soit son apparence. Pourtant, sa réputation est fausse. Très timide, sauf face à des cibles ou des clients, il ne parle pratiquement jamais, à moins qu'il ne soit à l'aise avec son interlocuteur. Mais il fait plus souvent parler la poudre. Malin, Wales n'attaque jamais le premier, et tire toujours en situation de légitime défense lorsqu'il se trouve devant des témoins. Si plus d'une trentaine de meurtres sont à son actif, aucun homme de loi n'a jamais eu quoi que ce soit à lui reprocher.
Très intelligent, le jeune homme se cultive beaucoup, et possède de solides connaissances dans beaucoup de domaines, sans pour autant s'en vanter.

Capacités : Colton est un des des plus fins tireurs que l'on puisse croiser dans l'Ouest, si ce n'est le meilleur. On le dit capable d'abattre une puce dans le dos d'un chien à 500 mètres, les yeux fermés et sans toucher le chien, quelle que soit l'arme à feu utilisée, bien que le jeune homme n'ait jamais lui-même confirmé ou réfuté cette réputation. Ceci dit, on le sait capable de se mesurer à la légendaire Annie Oakley et peut-être même de la battre. Ses capacités restent néanmoins impressionnantes dans ce domaine, d'autant qu'il dégaine à une vitesse incroyable. Par ailleurs, il manie particulièrement bien le couteau, ce qui en fait un adversaire redoutable à courte portée, mais il est incapable de le lancer. D'autre part, si sa vitesse de réaction et d'action est remarquable, il n'est malheureusement pas taillé pour le combat au corps-à-corps. Sans armes, il se ferait massacrer...
D'autre part, s'il monte assez bien à cheval, ce n'est pas pour autant un cavalier d'exception, même si cela ne le gêne aucunement pour tirer.




Histoire : Ce fut le 20 Juillet 1857 que Colton poussa son premier cri, tandis que sa mère, hurlant de douleur, et couverte de sang, le mit au monde, les larmes au yeux d'avoir un si bel enfant, mais qui l'avait tant fait souffrir. Son père, un grand bûcheron, fut un des plus heureux hommes qui soient.
Grandissant rapidement, Colton atteignit bientôt l'âge de six ans. Bien que choyé par ses parents, des gens simples vivant dans une ville simple, elle-même entourée d'une gigantesque forêt, le petit garçon s'ennuyait ferme. Ne trouvant aucun réconfort à jouer avec les autres enfants, ni à être avec ses parents. Sans compter que Wales Jr n'était jamais très bavard, voire même particulièrement timide, surtout avec les filles. S'enfonçant dans la forêt, sans se soucier de prendre des repères, le petit garçon voulait s'amuser, et ce qui devait arriver arriva : Il se perdit.
Tournant en rod pendant des heures, Colton Jr finit par s'effondrer, terrorisé, les yeux emplis de larmes, persuadé qu'il ne retrouverait jamais ses parents. Mais ce fut alors que trois hommes surgirent des fourrés, stoppant net leurs gestes au moment ou il aperçurent l'enfant. Reprenant leurs esprits, les hommes secouèrent la tête et tentèrent de s'écarter de son chemin pour filer, courant à perdre haleine, tandis qu'une quatrième ombre surgissait derrière eux. L'un des Hors-la-Loi, se retournant, l'aperçut et hurla à ses collègues :

“WILD BILL !!!”

Aussitôt, les deux autres se retournèrent et dégainèrent, pointant leurs canons vers l'homme tout de noir vêtu, sur la poitrine duquel brillait une grosse étoile d'acier. Quant à Colton, il était coincé entre les deux camps, risquant à tout instant de voir une balle mettre un terme à sa petite vie.
Mais avant même que les desperados aient pu tirer, le dénommé Wild Bill dégaina lui même un colt, et tira à une telle vitesse que les crânes des Hors-la-Loi explosèrent, sans qu'aucun n'ait eu le temps d'appuyer sur la gâchette. Le petit Wales était sauvé, mais couverts de sang, les oreilles résonnant encore de la puissance des détonations. Se retournant, le petit garçon aperçut la haute stature qui le dominait. A peine âgé de vingt-six ans, le jeune Wild Bill Hickok prit l'enfant dans ses bras et, abandonnant les carcasses des bandits, se dirigea vers le village ou l'attendait sa famille.
Le jeune shérif, malgré son caractère solitaire, fut fêté par le village, qui tenta de le remercier, mais il parvint néanmoins à s'éclipser. Cependant, Colton était parvenu à le retrouver juste avant qu'il parte.

“Monsieur ! J'veux venir avec toi !”

“Désolé, bonhomme. Là ou je vais, y a pas de place pour un gamin comme toi.”

“Je veux devenir comme vous !”

Cette phrase arrêta le jeune Wild Bill alors que celui-ci scellait. Regardant l'enfant, observant la détermination, et non l'envie d'avoir une arme, brûler dans ses yeux, il réflechit un instant, pensif. Il n'avait pas la moindre envie de l'emmener avec lui de l'arracher à sa famille, mais il sentait également un tel potentiel chez l'enfant, que l'abandonner reviendrait à gâcher un possible futur shérif comme Hickok. Ce fut alors qu'une troisième option jaillit dans l'esprit du jeune homme, qui s'accroupit aux côtés de Colton, et lui expliqua doucement :

“Tu te souviens de l'endroit ou j'ai tué les méchants ?”

“Oui”

“Bien. Alors tu vas y retourner, tu vas te rappeller ou se trouve cet endroit. Les hommes y ont encore leurs armes. Elles sont toujours chargées. Si tu veux vraiment devenir comme moi, alors entraîne-toi. Deviens meilleur au tir que je ne l'ai jamais été.”

“Mais... Papa et maman disent que c'est dangereux... Que je pourrais me tuer avec une arme...”

“Un enfant normal, certainement... Mais toi... Je suis sûr que tu es bien plus habile que tu ne le crois... Si tu te tires une balle dans la tête, alors je m'étais trompé. Sinon, si tu survis, alors peut-être aurais-je formé le meilleur tireur de l'Ouest...”

Se relevant, Wild Bill monta sur son cheval, piqua des deux et disparut au grand galop dans la nuit.
Dès le lendemain, attendant la nuit que ses parents se soient endormis, Colton quitta sans un bruit la demeure familiale. Il regagna, non sans mal, le coin ou les desperados avaient été tués. Les trois gisaient au même endroit, en partie dévorés par les loups, les chacals, les vautours et les insectes. Mais les armes, elles, étaient toujours là. S'emparant d'un geste tremblant de l'un des colt, Wales visa un arbre et, avec difficulté, appuya sur la gâchette, qui cracha un tourbillon de feu et de flammes, tout en repoussant l'enfant en arrière. Apeuré, terrorisé à l'idée qu'on vienne le chercher, l'enfant déposa son arme ou il l'avait trouvé et retourna se coucher.
Mais la distance avait fait que personne n'avait entendu le moindre coup de feu et, rassuré, l'enfant retourna à son jeu dès le lendemain. Le temps passant, l'enfant prenait plaisir à tirer, et lorsque l'arme était vide, il la rechargeait aussitôt avec la caisse de munitions que les Hors-la-Loi transportaient. Ce petit manège dura près de deux ans. Bientôt, il fut assez fort pour manipuler deux colts en même temps, mais le bonheur n'est jamais éternel...
La caisse fut un jour complètement vide.
Dès lors, le petit garçon ne fut plus véritablement auprès de ses parents. Toujours perdu dans ses pensées, à essayer de trouver une méthode pour remplir à nouveau le coffre, espérant que le même schéma se reproduise. Mais aucune caisse ne reparut... Pas plus que Wild Bill...
Mais le petit garçon refusait d'abandonner son rêve, et il avoua son désir de devenir shérif à ses parents. Il leur expliqua que Wild Bill lui avait dit qu'il en deviendrait un à coup sûr, mais il occulta la partie ou il s'était entraîné avec les armes.
Bien qu'aimant leur fils, plus que tout, les Wales n'étaient pas vraiment prêts à le voir risquer sa vie pour d'autres, et tentèrent de le convaincre de choisir une autre voie, moins dangereuse, mais l'enfant refusa, décidé à réaliser son rêve quoi qu'il en coûte. A force, son père entra dans une redoutable colère et se mit à hurler que jamais il ne deviendrait shérif, que jamais il ne le permettrait. Cette affirmation choqua l'enfant, qui fut incapable de bouger pendant de longues minutes, incapable de pleurer.
Hors de lui, il traita son père de sale menteur, et s'enfuit à toutes enjambées, ses parents sur ses talons. Si son bûcheron de père l'avait attrapé, Colton aurait eu du mal à lui échapper, car sa carrure ne lui aurait jamais permis de rivaliser. En revanche, sa vitesse de course était suffisante pour distancer un homme de plus de cent kilogs.
Il quitta alors la ville.
Courant, courant, jusqu'à atteindre un coin esseulé. S'installant, il se reposa afin de méditer sur ce qu'il allait faire, et, lorsqu'une pluie dilluvienne se mit à tomber, l'enfant se mit en route.
Rapidement, son expérience de tireur lui servit, et il parvint à s'emparer de l'arme d'un Hors-la-Loi, et de lui dérober ses munitions. Puis il tenta de se faire engager comme shérif adjoint. Mais à neuf ans, il eut pour seule réponse :

“Retourne jouer chez ta mère, blanc-bec !”

Depuis, cette insulte est une des rares à pouvoir le faire sortir de ses gonds. Comprenant qu'aucun homme de loi ne reconnaîtrait jamais sa véritable valeur, mais refusant de devenir à son tour un hors-la-loi, il continua à s'entraîner, volant la nourriture qu'il pouvait trouver, et dormant dans une grotte, non loin de la petite ville de Sherwood, ou il avait trouvé refuge après s'être enfui. Les années passant, il vint alors à Sherwood dans le but de voler à nouveau des munitions. Et il eut la surprise de constater que trois desperados pillaient la banque, tandis que les clients, terrorisés, étaient incapables de bouger. Remarquant le petit garçon, portant à bout de bras ses deux colts, il lui renvoyèrent la même insulte que le shérif. Bouillant de rage, Colton leva les bras et tira, faisant mouche à chaque fois, et les trois hommes s'effondrèrent, morts.
Serrant l'enfant dans ses bras, mais sans tenter de le désarmer, le directeur de la banque le remercia d'être intervenu, alors que le shérif n'avait rien fait, et les compliments des gens qu'il avait sauvé le firent rougir. En échange du service qu'il leur avait rendu, toutes les personnes tirèrent un dollar de leur porte-monnaie, et lui donnèrent.
Aussitôt, Colton dilapida cette petite fortune en un vrai repas, et en munitions. La nourriture avalée refit tourner son cerveau à plein régime, et l'enfant comprit que cette voie était à coup sûr bien plus profitable que celle de shérif.
Voilà comment, à neuf ans, Colton Wales choisit de devenir mercenaire.
Dix ans passèrent, et ce jour-là, le jeune homme qu'il était devenu se révélait particulièrement
doué, et doté d'une réputation à faire frémir pas mal de gens. Certains le craignaient, et d'autres l'adulaient. Mais personne n'éprouvait d'indifférence à son égard. En revanche, une terrible nouvelle parvint à ses oreilles. Wild Bill Hickok, le légendaire shérif, était mort.
Tué d'une balle dans le dos alors qu'il jouait au poker, dans la ville de Deadwood. S'y rendant au triple galop, le jeune homme étudia l'affaire qui s'était passé, écouta les témoins, et croisa même Calamity Jane, même s'il n'eut pas l'occasion de lui adresser la parole. Retrouvant la tombe ou avait été enterré Wild Bill, le jeune homme constata que ses deux colts, en argent ciselés, étaient pendus à la croix qui surplombait son lieu de repos. Personne ne souhaitait y toucher, craignant une vengeance du spectre de Wild Bill... Ou de Calamity Jane, ce qui aurait sans doute été pire...
S'emparant des armes, le jeune homme jura sur la tombe de son mentor, que par son sang il n'aurait pas de répit avant de l'avoir vengé...
Son enquête l'avait conduit à Jack McCall, un autre joueur de poker, frustré d'avoir perdu contre Wild Bill, qui l'avait humilié en public. Calamity Jane mit le grappin sur lui avant le jeune homme, mais il parvint à s'évader, avant d'avoir la mauvaise idée de tomber à nouveau sur le jeune mercenaire.
Cela en coûta à Colton, mais il choisit de condamner McCall à la manière dont Hickok l'aurait fait. Rassemblant témoins et preuves, il lança un procès, qui se solda, un an plus tard, par l'exécution de McCall, qui fut pendu haut et court...
Depuis ce jour, Colton Wales a repris sa vie de mercenaire. Il erre de ville en ville et propose ses services contre l'argent. Mais ce fut alors qu'il passa les portes d'une cité coincée dans un milieu devenu hostile de tous côtés... Dodge City...
Autre chose, le jeune homme repasse de temps à autres sur la tombe de Wild Bill, située non loin de Dodge.




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