I - État Civil
Nom : Dawster
Prénom : Lloyd
Sexe : Masculin
Date de Naissance : 11 Juin 1824
Âge : 57 ans
Nationalité/Origine : Irlandais
Métier : Etranger : Marchand
II - Caractéristiques
Description Physique : Lloyd est grand et plutôt mince bien que ses vêtements amples laissent penser qu’il est plutôt costaud. Sa peau pâle ne laisse en rien supposer qu’il est un homme qui aime la vie au grand air et les rides de son visage ne laissent en rien supposer qu’il a une âme je jeune étalon fougueux. En fait, on peut dire que son physique est l’opposé de son caractère, opposition dont il tire bien des avantages. Par exemple, son regard déterminé masque son éventuelle confusion, son visage toujours placide masque son impatience et personne ne pourrait soupçonner que se cache sous ce sourire bienveillant un homme timide et replié sur lui même.
Style Vestimentaire : Des vêtements aux couleurs ternes qui n’attirent pas l’attention, un grand manteau et un chapeau, toujours un chapeau. C’est à peu près tout ce qu’il y a à dire sur cette homme qui n’a que faire de son apparence. Pourvu que sa peau ne brûle pas au soleil, il se contente de tout ou presque.
Caché par son grand manteau (d’où son utilité), Lloyd ne se sépare jamais de son COLT BUNTLINE SPECIAL qui le suit où qu’il aille et qui lui a de nombreuses fois sauvé la vie depuis qu’il l’a reçu lors de sa sortie en 1875.
Caractère : Comment définir le caractère d’un homme de 57 ans qui a vécu tant de chose et changé tant de fois de personnalité qu’il ne sait plus lui même qui il est vraiment ? Jeune, Lloyd Dawster croyait en la philanthropie l’amour et le pouvoir de la coopération. Aujourd’hui non. Tant de choses ont bouleversé sa vie et tant de fois ses convictions se sont vues réduites à néant qu’aujourd’hui il n’a plus qu’une conviction, jamais plus il n’agira par idéologie : seule l’expérience compte.
Ainsi, Lloyd s’est reconstruit un morale d’acier que rien ne pourra ébranler sur les ruines de ses caractères passés. Il n’est donc soumis à aucun principe comme la violence ou la non violence et agit en fonction de son instinct ce qui s’avère ne pas toujours lui réussir. Pour bien le définir, il y aurait un mot cependant très vague : imprévisible. Ce tempérament dangereux lui convient à merveille puisqu’il ne regrette jamais rien et qu’il est inébranlable par les sentiments et la raison.
Capacités : Paradoxalement avec son passé, Lloyd Dawster est sur de lui même et rien ne peut le perturber. Ce n’est ni bien ni mal, tout dépend de sa situation, mais c’est comme ça et ce n’est pas prêt de changer. Bon manipulateur, il sait tirer profit des alliances avec autrui mais est d’une grande incapacité à se faire de vrais amis : ses relations se limitent souvent à de simples alliances stratégiques ou à des échanges commerciaux.
Il est tout de même in excellent tireur. Non pas un duelliste exceptionnel (son arme favorite ne lui permet pas d’acquérir une rapidité satisfaisante pour ce genre d’exercice) mais il est d’une précision mortelle et est capable de changer de cible rapidement ou de tirer dans n’importe quel position ou presque.
Lloyd est toutefois un homme fragile et s’il est assez endurant dans la marche, s’il supporte à peu près toutes les conditions de vie, il est presque constamment malade à se demander s’il n’est pas hypocondriaque. Et son organisme n’est pas le seule à être fragile, sa peau est hyper sensible et le contact du soleil lui est insupportable.
III - Histoire
Histoire : 11 Juin 1824, quelque part entre l’Irlande et l’Amérique, sur l’Océan Atlantique.
Le vent ébranlait le Dawster, grand bateau construit en 1797. Le ciel était dégagé, l’air chaud et une terrible odeur s’élevait du fond de calle. Une odeur de mort. Une odeur aujourd’hui très peu connue dont un bateau ne peut se débarrasser : l’odeur d’un négrier. Il n’y avait plus d’esclaves à bord mais les excréments, le vomis et les corps en putréfaction avaient imbibés les planches de bois qui faisaient la coque et les relents parvenaient jusqu’aux passagers.
Le capitaine Moory avait comme souvent changé son négrier en bateau de voyage une fois sa marchandise vendue. Il prenait à bord ceux qui n’avaient pas les moyens de se payer un bateau correcte et effectuait des traversées de l’océan pour un coût ridicule cependant trop élevé vu les conditions de vie à bord.
C’est dans ce vent que Jenna Kilkenny met au monde un petit garçon qu’elle nome Lloyd dans un dernier murmure avant de mourir et de rejoindre la mer. Aucun père ne s’est manifesté et c’est une religieuse qui prend soins de lui jusqu’à leur arrivée sur le continent deux mois et demi plus tard. Il sera baptisé Dawster, nom du bateau sur lequel il est né, nom d’un négrier.
26 Mai 1840, Géorgie
Pendant 16 ans, Lloyd a été élevé par un honnête villageois dans un petit bourg à environ 142.77 km de la côte. Là, il a appris à se comporter en société d’un point de vue de marchant puisque son père adoptif vendait des attelages. Il savait se faire discret, s’intéresser à tous les sujets, à dire ce que les autres voulaient entendre etc. Par ailleurs, le jeune Dawster (il avait gardé ce nom bien que son père fut un Mc Helling) était studieux et préférait l’étude de la géographie à la compagnie des jeunes de son âge : l’un faisait rêver de paysages nouveaux l’autre enfermait dans un quotidien banale de jeune Américain.
Ce jour printemps, Lloyd revoir l’océan pour la première fois depuis sa naissance. Il doit accompagner son père pour vendre des marchandises à un exportateur internationale. C’est un grand jour ! Alors qu’il profite d’un moment de temps libre qui lui est accordé, il va se promener sur la jetée. Une odeur réveil en lui un souvenir oublié. Une odeur de mort. La même que la première qu’il a sentit en « tuant sa mère ». L’émotion, la culpabilité et l’incompréhension le troublent et il fuit. Il ne fuit rien, il fuit c’est tout. Il va plus loin. Ailleurs. Il passera un été sans aucun vêtements pour le protéger d’un soleil infernal et sa peau sera brûlée à jamais bien qu’elle retrouvera de nombreuses années plus tard une couleur blanche.
5 Aout 1847, Arkansas
Après sa course vers la liberté, Lloyd a rejoint un groupe de marchands itinérants qui partaient vers l’ouest. Lors qu’ils traversèrent l’Arkansas, il voulu quitter ses amis pour la beauté du paysage (les automnes en cette saison sont particulièrement beaux) mais son escorte ne l’entendait pas de cette façon : il s’était avéré que le jeune Lloyd était un bon négociateur et il avait rapporté beaucoup d’argent mais il était hors de question qu’un nouveau les lâche avec une part du magot quand bien même il avait été utile. Dawster se retrouva donc sans rien sinon ses vêtements dans une ville où il était un parfait inconnu.
Il a donc passé plus d’un an à mendier à l’Eglise de quoi manger avant de rencontrer un ami qui lui proposait son aide. Un vieil homme gras et riche. Sans hésiter, il accepta et devint son larbin pendant six mois pour un salaire de misère. Alors qu’il allait regretter d’avoir fait confiance en ce salaud manipulateur, il se vit promu. La confiance qu’il avait en le vieil homme grandit et il lui servit de conseiller financier.
Au début du mois d’Aout 1847, il mit la main sur un document qui prouvait que son employeur-ami-sauveur était impliqué dans un réseau de détournement de jeunes filles de 12 ans. Pris la mais dans le sac en train de lire ce document, il avait deux choix : ou bien il s’impliquait lui aussi dans ce trafic illicite ou bien il serait battu à mort par les hommes de main de son ex-ami et néo-ennemi. Il opta pour la troisième solution et s’enfuit à nouveau vers L’Ouest le 5 Aout.
14 Mai 1862, Colorado
Après sa fuite, il suivit des Indiens en exil eux aussi. Lorsqu’on est chassé de ses terres, les origines ne font plus de différences.
Lorsqu’ils atterrirent dans le Colorado, ils établirent un campement à une dizaine de kilomètres d’un bourg et Lloyd fut chargé d’aller acheter des provisions pour ses nouveaux compagnons de route, les premiers hommes qui avaient toujours été généreux avec lui depuis qu’il avait quitté son père adoptif.
Lorsqu’il arriva dans le village, il eu l’occasion de parler avec des blancs pour la première fois depuis 1847 et ceux-ci étaient joyeux et sympathiques. Dans son enthousiasme, il se fit des amis facilement après un whisky ou deux et tomba amoureux après le quatrième verre. La nuit fut longue et le lendemain fut un autre hier. Toutes ses consommations étaient aux frais de ses nouveaux copains . Il était si heureux qu’il ne pensa à retourner au camp qu’une semaine plus tard et lorsqu’il y arriva, il ne vit qu’un immense champ de débris, tous les indiens avaient été massacrés par des miliciens.
Il se senti une nouvelle fois trahi par les hommes et n’ayant plus la force de partir à nouveau vers une nouvelle destination, il se rendit dans la grande ville la plus proche pour y sombrer dans la dépression et l’alcoolisme.
Il fit la rencontre d’un vieil ermite qui le sauva du cercle vicieux de l’alcool et qui lui enseigna l’art des armes à feu. Lloyd se découvrit un nouveau talent : il était excellent tireur. Les intentions de cet homme qui l’avait tiré de la ville avant de rejoindre son abri loin de toute civilisation étaient obscures. Tout ce que Dawster savait de lui c’était qu’il s’appelait Jack et qu’il était bon.
Jack ne lui exposa ses intentions qu’en 1862 soit environ 15 ans après avoir sauvé Lloyd de son autodestruction. Jack était un ancien général qui avait déserté lorsqu’on lui avait demandé d’exterminer les Cheyennes. Il s’était alors réfugié dans le cœur du Colorado pour ne pas passer en court martiale. Cependant, un homme, Roy God’s Anger, lui avait succédé et avait massacré de nombreux indiens comme les Arapaho et ceux avec qui Lloyd était arrivé. Jack étant trop vieux et trop connu, il avait formé Dawster pour le venger.
3 Mars 1873, Colorado-Utah-Arizona
Lloyd avait eu vite fait de venger Jack et avec son aide était devenu un marchand relativement connu dans les petits villages des trois états du Colorado de l’Utah et de l’Arizona. Il repassait tous les ans environ pour entreposer ses gains dans la petite maison de son « maître » et la vie n’avait jamais été aussi joyeuse qu’en ces jours où il voyageait à son gré.
En 73, Lloyd rencontra une femme, Anne Sauvaget, une Française, dont il tomba amoureux. Il passa deux années à voyager avec elle.
28 Février 1875, Colorado
Après deux ans de compagnie dans ses voyages, Lloyd retourne chez Jack. Deux ans, c’est la durée la plus longue durant laquelle il n’a pas revu le vieil ermite. Le revoir est un soulagement mais ce dernier n’aime pas Anne. A juste titre car elle tente de s’enfuir avec l’argent que Dawster a accumulé en tant que marchand. Jack la surprend et tous deux sortent une arme. Après avoir entendu deux coups de feu, Lloyd découvre deux cadavres.
Une fois les deux êtres les plus chères dans sa vie enterrés, Lloyd investit la maison quelque temps. Il découvre une arme toute nouvelle que Jack avait acheté et avait fait graver à son nom, un COLT BUNTLINE SPECIAL parfaitement équilibré en fonction de la manière de tirer de Lloyd que Jack connaissait par cœur.
1881, Dodge City
Pendant 6 ans, Lloyd a fait des affaires peu fructueuses tant la motivation lui manquait. Il avait entrepris un long voyage durant lequel il achetait et revendait tout en continuant vers le Sud. Arrivé au cœur de l’Utah, il prit la défense d’un petit groupe d’Apaches et reçu une balle qui lui laissa une cicatrice sur la jambe droite aujourd’hui encore fragile.
Le voici qui arrive maintenant à Dodge City.
IV - Et Vous ?
Célébrité de l'Avatar : Le très original dans le domaine u western : Clint Eastwood.
Que pensez-vous du forum ? Peu de chose puisque c’est mon premier post si non qu’il m’est forcément sympathique : j’aime beaucoup l’univers des western et j’ai beaucoup aimé GUN.
Avez-vous un autre compte ? Non
Mot de passe : Validé by Nina
